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Les services de Terascop s'adressent uniquement aux professionnels de santé qui n'exercent pas en France.

Système : Hématologique

Ganglion lymphatique, Moelle osseuse, Rate, Thymus

Introduction

Les lymphomes sont rares et représentent 10% des tumeurs malignes. Le diagnostic du lymphome est devenu plus précis depuis les modifications des classifications OMS en 2001 et 2008.
La dernière classification de l'OMS fait état de plus de 80 entités de lymphomes, certains étant très rares et difficiles à reconnaître par des pathologistes non expérimentés.

De plus, le diagnostic des hémopathies malignes nécessite actuellement de nombreuses études immunohistochimiques (IHC) ainsi que des tests plus complexes tels que l’hybridation par fluorescence in situ (FISH) ou des techniques de PCR qui ne sont pas toujours disponibles dans les laboratoires de routine.

Globalement, le risque d'erreur reste plus élevé que dans d'autres domaines de spécialité, ce qui renforce l'exigence d'un examen par un expert. Pour une prise en charge efficace des tumeurs hématopoïétiques, il est nécessaire d’établir un diagnostic pathologique précis, afin de donner un traitement approprié aux patients.

Pourquoi solliciter un deuxième avis ?

Malgré l'introduction de la classification OMS qui offre un schéma global pour distinguer les différents sous-types de lymphomes, le risque d'erreur reste plus élevé que dans d'autres domaines car leur diagnostic nécessite une grande expérience et de nombreux tests complémentaires.

Depuis 2010, le réseau Lymphopath a traité plus de 70% des nouveaux cas de lymphomes en France et a permis une étude prospective de 65 000 échantillons de cas de lymphomes nouvellement diagnostiqués ou suspectés.

Dans une récente publication du Journal of Clinical Oncology, nous avons montré que, sur une période de quatre ans, la relecture par un expert a modifié le diagnostic chez près de 20% des patients avec un impact potentiel sur le traitement des patients dans 17,4% des cas, selon les recommandations médicales actuelles (Laurent et al J clin Oncol 2017).